Juil 28
Sainte Anne
icon1 dd | icon2 Coups d'œil | icon4 28.07.2012| icon3Aucun Commentaire » | 564 vues

Un prénom, un saint… coup d’oeil sur Sainte Anne, fête le 26 juillet

Le culte de Ste Anne est sans doute très ancien. À Auray, depuis son apparition à un pieux paysan, elle habite familièrement chapelles et églises bretonnes. Sur un unique socle, on repère Ste Anne et la Vierge Marie enfant, déchiffrant la Bible que lui tend sa mère… elle est éducatrice.

Les jours de procession, dans les cantiques traditionnels un peu vieillis mais fervents, dans leurs accents d’imploration, on devine, venant de loin, le vent de la mer menaçante, soulevant les pans brodés des coiffes bigoudènes : « Sainte Anne, ô bonne Mère, vers toi montent nos chants, entends notre prière et bénis tes enfants »… elle est protectrice.

Et lorsque Anne et Joachim, son époux, se profilent ensemble, les couples, dans leur maturité, se tiennent par la main, se reconnaissant dans la tendresse de leur union.. elle est modèle de vie.

La Sainte Anne de Léonard de Vinci (16e siècle)

Ste Anne - Léonard de VinciSainte Anne, d’après cette peinture, est sans doute moins enveloppée de piété que dans la version décrite ci-dessus. Mais elle est aimée, « vénérée », comme un trésor unique de l’Art. Elle, la Vierge et l’enfant ludique, sont à la lettre sortis de l’ombre, après une savante restauration restituant la transparence des voiles, la subtilité des couleurs de Léonard, la sobre beauté des visages. La Mère, par son geste, semble éloigner Marie de l’enfant Jésus, proche de l’agneau. Jeu aujourd’hui, demain, symbole de la Passion. Une sainte patronne belle et tendre, comme si le divin, grâce à elle s’était glissé dans le monde.

Annick Rousseau

Juil 28

Bruegel, le moulin et la croix

Nous avons regardé et aimé ce film splendide et atypique, mettant en mouvement l’un des tableaux les plus riches du peintre Bruegel. Lien étrange du cinéma et de la mise en scène picturale, 2 DVD à voir en famille sur votre ordinateur. A.R

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Un voyage au cœur de la peinture de Bruegel

Mai 26

Ange de droiteAnge de gaucheDepuis le 14 Décembre 2008, jour de sa consécration, s’est écrit toute une histoire de la nouvelle église de Venelles (voir la page Église) jusqu’à ce jour du 20 Mai 2012, où le P. Michel Girard, qui suivit la construction du bâtiment, après le P.Laroche, est revenu dans son ancienne paroisse pour une célébration un peu inhabituelle : la Bénédiction de deux anges mystérieux, attendus depuis trois ans par les paroissiens ; leur volume imposant enveloppe le faîte des deux piliers délimitant l’espace sacré. Au fait, qui sont-ils ?

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Mai 16
Savais-tu, Marie ?
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Mai 16

Il y a des jours ou les patrons et les saints ne suffisent pas…
Alors il faut prendre son courage à deux mains
Et s’adresser directement à celle qui est au-dessus de tout.
Être hardi. Une fois. S’adresser hardiment à celle qui est infiniment belle,
Parce qu’aussi elle est infiniment bonne.Vierge de Wladimir
À celle qui intercède.
La seule qui puisse parler avec l’autorité d’une mère.
S’adresser hardiment à celle qui est infiniment pure,
Parce qu’aussi elle est infiniment douce.
À celle qui est infiniment noble.
Parce qu’aussi elle est infiniment courtoise.
Infiniment accueillante.
Accueillante comme le prêtre qui au seuil de l’église
     va au-devant du nouveau-né jusqu’au seuil,
Au jour de son baptême,
Pour l’introduire dans la maison de Dieu.

Mai 16

Avr 21
Recension
icon1 dd | icon2 Recension | icon4 21.04.2012| icon3Aucun Commentaire » | 586 vues

Cette nuit l’éternité de Michel-Marie Zanotti-Sorkine

L'Oeuvre Éditions

Cette nuit l'éternitéCe livre qui retient notre attention se présente comme un diptyque un peu spécial. Le premier tableau, à gauche dirait-on en peinture, est un hymne à la vie à travers les symboles tout simples de la joie des enfants qui voyagent avec l’auteur, de la saveur des glaces à l’italienne… Le tableau qui lui fait face (page 22 et suivantes), une fois annoncée la mort de l’ami, prêtre et ancien novice, bien loin en Roumanie, cela pourrait être justement l’écriture de la tristesse, des pleurs, du désespoir. Cette dichotomie, en fait, est trop simple pour rendre compte de la personnalité « atypique  » (l’a t’on redit !) du père Michel-Marie Zanotti auteur de ce récit. On le reconnaît bien, avec ses phrases rapides, le temps d’une homélie, sa soutane, « habit de travail » et l’efflorescence des images qu’il nous livre de page en page. Pour résumer, il y a dans le premier panneau une recrudescence poétique inquiète de notre auteur, l’inquiétude au sujet de Valentin, prêtre depuis si peu, prêt à célébrer sa première messe dans son village de Roumanie. La pensée de l’ami est là, sans dimension apparemment prophétique.

Inversement, le second panneau, peint de douleur profonde est traversé malgré tout par la lumière de la vie. La vie réelle, parfois interrogée. Le jeune prêtre, mort, est »vivant. « C’est là l’Éternité que l’on n’ose affirmer devant la famille, témoin de l’absence. « Là, j’aurais pu dire un mot sur l’Éternité bienheureuse où les âmes séparées, en soleils assouvis, produisent la joie à tour de cœur, mais je n’ai rien pu dire, Dieu le sait, qui en profite aujourd’hui ».

Et l’auteur nous dit et redit tous les paysages intimes où la vie persiste à s’affirmer : les ciels du soir, l’affection, l’amour plutôt des amis retrouvés ; tout ce qui survit à l’être disparu quand lui, et lui seul est silence pour nous.

Cette « Nuit l’Éternité » n’est pas un livre que l’on peut résumer à la plume d’un stylo anodin. Il est composé de strates, comme emboîtées les unes dans les autres. Elles se disent, se reprennent, s’arrêtent : comprendre cette composition, c’est avoir accès à l’émotion, actuelle et passée du Père Michel-Marie Zanotti. Successivement, mais de manière récurrente, on trouvera l’abîme du trou noir, le cercueil où repose Valentin, l’évocation de la pauvreté d’un pays à peine émergé du communisme, la pauvreté sainte des lieux retrouvés, le questionnement poignant du Père très troublé : le nôtre aussi : p 131. Question de l’auteur à un vieux prêtre saint : « Mon Père, dites au pauvre serviteur que je suis, comment on fait pour aimer quand on a choisi le Christ pour unique amour. » Prêtre ou non, chacun reste, interloqué, aux frontières de la mort. L’Inconnu – Le Mystère infranchissable ?

L’allusion à la peinture (diptyque) puis à la construction par strates d’un mausolée ouvert, où figurera une pierre tombale… pour le temps qui reste, ces deux figures supportent difficilement une analyse méticuleuse d’un style, fait de prose haletante, d’images originales, à faire pâlir l’écriture de poètes reconnus. Parfois, notre culture classique ne s’y retrouve pas… Paradoxalement il n’y a rien de morbide dans ce récit. Sans doute parce que le sang du Christ versé chaque jour de l’Eucharistie recouvre et bénit pour l’Éternité le sang de Valentin qui s’est offert à Lui.

La finale, franciscaine, très douce peut alors jaillir, vraie, d’une voix féminine :

« Loué sois-tu, mon Seigneur, pour notre sœur la mort corporelle à qui nul homme vivant ne peut échapper »

Auparavant, à la dernière minute (p.148 et suivantes) on aura su le destin atroce, apparemment incompréhensible que le jeune prêtre à croisé et qui l’a brisé de manière irréversible.

A.R

Avr 18
Pâques 2012
icon1 dd | icon2 Coups d'œil | icon4 18.04.2012| icon3Aucun Commentaire » | 569 vues
Vendredi Saint Samedi Saint PÂQUES
Le Sacré-Cœur | | Fra Angelico - noli me tangere
Il est mort sur une croix…            est descendu aux enfers…            est ressuscité…

Quelques images choisies par A. R.

Fév 23

Jésus fut poussé au désert par l’Esprit Saint, pour y être tenté par le diable. Pendant 40 jours, il ne mangea pas (d’après l’évangile selon St. Luc ,4 1-3)

Réellement harcelé dans sa chair et son cœur, le Créateur et Sauveur vainc l’Ennemi de toujours, Il refuse prodiges et miracles… Son royaume n’est pas de ce monde.

Pendant près de sept siècles, en suivant l’exemple du Maître, les moines – anachorètes ou cénobites – partirent de leur plein gré au désert oû ils vécurent par milliers une ascèse qui nous pose question, le jeûne ou la prière qui nous dépassent complètement. Lire la suite de cet article »

Fév 9

Église de Venelles le jeudi 19 JANVIER à 20h15

Méditation sur le Mystère de l’amour humain.

Pour le programme, cliquez sur l’image

La présentation d’Annick | La bande annonce du film

entrée et sortie libres (panier pour les frais fixes)

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