Dès les premiers siècles, les chrétiens ont pensé la fin de la vie de Marie différemment de la nôtre. Mère du Verbe incarné, c’est à dire de Dieu lui-même, elle ne pouvait pas subir la corruption en son corps. Ce thème récurrent est toutefois traité avec des nuances importantes mais non incompatibles selon la théologie Catholique ou Orthodoxe. Dans les deux cas, la difficulté se présente multiforme : d’abord les épisodes de la vie de Marie après l’Ascension du Christ ne figurent pas dans les Évangiles. Ensuite, il faut reconstituer pour le dire vite la vie du Ciel et l’agir des Saints. Par exemple, on coupera en plusieurs temps de notre monde, trois épisodes qui se sont nécessairement déroulés en une trajectoire unique reliant le temps et l’éternité.
L’Assomption, sans doute la plus grande fête mariale pour les chrétiens, recouvre la dormition de la Vierge, sa « montée » au ciel et son couronnement par le Père, le Fils et l’Esprit Saint. (AR)
« Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. »
Un prénom, un saint… coup d’oeil sur Sainte Anne, fête le 26 juillet
Le culte de Ste Anne est sans doute très ancien. À Auray, depuis son apparition à un pieux paysan, elle habite familièrement chapelles et églises bretonnes. Sur un unique socle, on repère Ste Anne et la Vierge Marie enfant, déchiffrant la Bible que lui tend sa mère… elle est éducatrice.
Les jours de procession, dans les cantiques traditionnels un peu vieillis mais fervents, dans leurs accents d’imploration, on devine, venant de loin, le vent de la mer menaçante, soulevant les pans brodés des coiffes bigoudènes : « Sainte Anne, ô bonne Mère, vers toi montent nos chants, entends notre prière et bénis tes enfants »… elle est protectrice.
Et lorsque Anne et Joachim, son époux, se profilent ensemble, les couples, dans leur maturité, se tiennent par la main, se reconnaissant dans la tendresse de leur union.. elle est modèle de vie.
La Sainte Anne de Léonard de Vinci (16e siècle)
Sainte Anne, d’après cette peinture, est sans doute moins enveloppée de piété que dans la version décrite ci-dessus. Mais elle est aimée, « vénérée », comme un trésor unique de l’Art. Elle, la Vierge et l’enfant ludique, sont à la lettre sortis de l’ombre, après une savante restauration restituant la transparence des voiles, la subtilité des couleurs de Léonard, la sobre beauté des visages. La Mère, par son geste, semble éloigner Marie de l’enfant Jésus, proche de l’agneau. Jeu aujourd’hui, demain, symbole de la Passion. Une sainte patronne belle et tendre, comme si le divin, grâce à elle s’était glissé dans le monde.
Annick Rousseau
Musée du Louvre :
La Sainte Anne, l’ultime chef-d’œuvre de Léonard de Vinci
Nous avons regardé et aimé ce film splendide et atypique, mettant en mouvement l’un des tableaux les plus riches du peintre Bruegel. Lien étrange du cinéma et de la mise en scène picturale, 2 DVD à voir en famille sur votre ordinateur. A.R
Depuis le 14 Décembre 2008, jour de sa consécration, s’est écrit toute une histoire de la nouvelle église de Venelles (voir la page Église) jusqu’à ce jour du 20 Mai 2012, où le P. Michel Girard, qui suivit la construction du bâtiment, après le P.Laroche, est revenu dans son ancienne paroisse pour une célébration un peu inhabituelle : la Bénédiction de deux anges mystérieux, attendus depuis trois ans par les paroissiens ; leur volume imposant enveloppe le faîte des deux piliers délimitant l’espace sacré. Au fait, qui sont-ils ?
Jésus fut poussé au désert par l’Esprit Saint, pour y être tenté par le diable. Pendant 40 jours, il ne mangea pas (d’après l’évangile selon St. Luc ,4 1-3)
Réellement harcelé dans sa chair et son cœur, le Créateur et Sauveur vainc l’Ennemi de toujours, Il refuse prodiges et miracles… Son royaume n’est pas de ce monde.
Pendant près de sept siècles, en suivant l’exemple du Maître, les moines – anachorètes ou cénobites – partirent de leur plein gré au désert oû ils vécurent par milliers une ascèse qui nous pose question, le jeûne ou la prière qui nous dépassent complètement. Lire la suite de cet article »
Église de Venelles le jeudi 19 JANVIER à 20h15
Méditation sur le Mystère de l’amour humain.
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La présentation d’Annick | La bande annonce du film
entrée et sortie libres (panier pour les frais fixes)
Écouter, imaginer, grandir.
On nous a volé nos contes de fées, nos histoires de gosses, bref, notre enfance. Qui ? Internet bien sûr, qui a redessiné de manière aléatoire, travesti jusqu’à la censure, les Grimm, Perrault et Andersen que Walt Disney, essentiellement, avait gravé en nous depuis les années 50.
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Privilège selon lequel, en vertu d’une grâce exceptionnelle, la Vierge Marie est née préservée du péché originel. Le dogme de l’Immaculée conception a été proclamé par Pie IX en 1854. À ne pas confondre avec la conception virginale de Jésus par Marie. (→ Église catholique en France)
L’Immaculée Conception était le thème préféré des Sévillans du 17ème siècle. On disputait alors de ce qui n’était pas encore un dogme. Marie avait-elle été conçue sans que pèse sur elle le péché originel ? Ou bien a-t-elle été, comme tout être humain, frappée dès la conception, du péché originel, pour en être ensuite purifiée par Dieu alors qu’elle était encore dans le sein de sa mère ? La doctrine de l’Immaculée Conception s’opposait à la doctrine de la Sanctification. Le peuple s’en mêlait au point qu’il y eut, dans les rues de Séville, presque une émeute parce qu’un dominicain prêchait la doctrine de la Sanctification. Les souverains espagnols demandaient au pape de prendre parti pour la doctrine de l’Immaculée Conception. Les œuvres de Zurbarán illustrent cette position qui ne deviendra un dogme qu’au XIXe siècle.