Avr 25
Autour de Vatican II
icon1 dd | icon2 Divers | icon4 25.04.2013| icon3Aucun Commentaire » | 529 vues

« GAUDIUM ET SPES », quelques lignes de compte rendu pour ceux qui n’ont pu assister à la conférence sur Vatican II du Père Hervé CHIAVERINI.

Compte rendu par Annick Rousseau

Jan 2
Je crois en toi
icon1 dd | icon2 Divers | icon4 2.01.2013| icon3Aucun Commentaire » | 643 vues

Sep 28

Chiara Luce BadamoNul n’est prêt d’oublier la belle soirée du 20 Septembre 2011 organisée par les Focolari en l’église du Saint Esprit. Une rencontre à vrai dire peu banale, avec les parents et des amis d’une jeune fille italienne : Chiara Luce Badamo née en 1971, morte en 1990 d’un incurable cancer des os, et béatifiée le 25 Septembre 2010.

Se réunir pour honorer sa vie donnée, pleurer sur sa jeunesse meurtrie, écouter ses parents, pour en retirer quelques enseignements sur la manière d’éduquer ses enfants à la sainteté, cela se comprend bien. Mais tel ne fut pas l’axe de la réunion conçue et réalisée par une équipe de jeunes. Comme si le sourire lumineux de la jeune sainte exigeait de tous la vie, l’amour, la lumière. C’est comme si sa souffrance transfigurée nous conduisait vers un jour de résurrection.

Il y eut des chants joyeux, bien orchestrés, et interprétés par des voix adolescentes, discrètement évangélisatrices. Le sommet, en un moment de recueillement, fut une douce reprise du Cantique des Cantiques.

Un diaporama joyeux et plein d’entrain réalisé à Rome, dans la salle Paul VI, à la suite de la béatification de Chiara.

Quelques traits de sa courte vie, des fioretti en fait. Une vie ordinaire mais déjà saisie par Jésus dès l’âge de 10 ans, et entraînée par la dynamique spirituelle des Focolari, spécialement de leur fondatrice Chiara Lubich.

Enfin, le simple témoignage de ses parents et amis, de sa maman surtout qui visiblement fit plus qu’accompagner sa fille. Elle n’abandonna jamais le dialogue avec elle, au jour le jour, ni l’hôpital les derniers temps, jusqu’à son départ dans la joie.

Des témoignages enthousiastes donnés par les jeunes qui côtoyèrent ou non Chiara, l’on peut conclure ce qui fut repris d’ailleurs comme un leitmotiv : aujourd’hui la sainteté attire, une sainteté concrète, faite de la proximité quotidienne de Dieu qui attend de chacun de nous l’écoute et l’abandon à sa Volonté dans les plus petites choses de la vie.

A.R.

Pour connaître les FOCOLARI

Pour ceux qui n’ont pas pu se déplacer, il est possible voir le témoignage de sa vie sur le net.
Bienheureuse Chiara « Luce » Badano, un magnifique dessein

Déc 12
Expériences du désert
icon1 dd | icon2 Divers | icon4 12.12.2010| icon3Aucun Commentaire » | 519 vues

Le désert

Le désert est le pays dénudé de la faim et de la soif, le lieu où l’organisme vit sur ses réserves et entretient le plus souvent des mirages d’eau et de palmiers.

Le désert de Libye… mirage. Rien n’y sollicite les sens ou excite l’imagination ordinaire. À perte de vue, l’Infini des plaines de sable ondulé, de rares dunes, des roches de toutes époques – basalte, grès, pierres volcaniques, calcaires.

Le désert est également le pays du vent qui souffle jour et nuit ; rafraîchissant en plein midi ; agressif le plus souvent lorsqu’il se fait tornade et fouette le corps en s’immisçant partout.

Après la chaleur suffocante du jour, le soleil disparaît : le bref crépuscule est repos pour tout l’être.

Le désert, plus que la mer, évoque un infini muet, impossible à combler.

Partir au désert, c’est s’alléger de son poids habituel de contraintes et de pensées, se retirer du monde, essayer de se retirer en soi. Les choses de Dieu y seraient-elles plus naturelles, plus faciles à exprimer ?

Il a fallu quarante jours de désert et de jeûne à Jésus pour décliner aux oreilles de l’Ennemi son identité divine. C’est dans l’affaiblissement de son corps, après un long silence qu’il s’est affirmé Maître et Seigneur, Parole de vérité, à bonne distance de toutes convoitises. L’extrême « rien » de cette parcelle du monde, face au Tout divin, c’est ce que les premiers Pères du Désert, après Saint Antoine, avaient compris.

Pour le touriste en mal de silence et de dépaysement, le désert est un lieu rêvé.

Le spécialiste, géographe ou géologue, lit dans les pierres, à livre ouvert, l’étonnante histoire de la Terre.

Le Chrétien d’aujourd’hui qui n’a pas, comme ses pères de l’Ancienne Alliance, l’expérience décapante de la Présence, connaît bien des « temps de désert », moments constructeurs mais passagers de tout itinéraire. De la plus grande sécheresse, Dieu fera sourdre l’eau vive et refleurir le désert ! (Isaïe 32,15 ; 35,1)