Augustin fut sans doute le plus grand théologien de l’histoire de l’Église de toute l’Antiquité. Les ruines d’Hippone dont il fut quarante ans évêque, résonneraient encore des querelles contre les hérétiques (manichéens, donatistes, pélagiens)… si cela était encore utile.
Mais la plupart de ses œuvres écrites nous sont données à lire, inlassablement pertinentes.
Augustin écrit à Dieu lui-même les faiblesses de sa vie (dans les Confessions). Il les livre en pâture à tous, et son entêtement de mauvais écolier, et ses vols insignifiants, et les pleurs de Ste Monique, sa mère qu’il a osé tromper. Ce, en plein 4ème siècle, qui ne fut pas le temps des psychologues ou des autobiographies. Pour cela, peut-être, on l’admire, on le copie avec d’autres finalités, de siècle en siècle et jusqu’à ce jour. On est peut-être moins prêt que lui à éradiquer les idoles en affirmant les vérités du dogme chrétien. Lire la suite de cet article »